Aujourd’hui 7 janvier 2015 la rédaction de Charlie Hebdo a été victime d’un attentat terroriste.
Douze personnes ont été tuées dans l’attaque, dont huit journalistes, parmi lesquels les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski et Tignous, et deux policiers, selon une source judiciaire contactée par Le Monde.
Bernard Maris, chroniqueur pour Charlie Hebdo et France Inter, a également été assassiné dans les locaux de l’hebdomadaire. On ignore encore l’identité des trois autres journalistes assassinés.


Sur les réseaux sociaux, le soutient à Charlie Hebdo semble général ! « Je suis Charlie » peut-on lire partout.
C’est la liberté d’expression que l’on a voulu assassiner, c’est le journalisme que l’on veut étouffer, c’est une nation qu’on a voulu blesser.
Je n’ai jamais accroché particulièrement avec ce style d’humour. Même si j’ai souvent souri. Mais j’ai toujours pensé qu’ils avaient raison de mettre en avant les travers de notre société, de notre monde, même si c’était outrancier. Il faut parfois l’excès pour frapper les esprits amorphes, nous sortir de notre train-train. Mais j’aurais aimé lire « on est tous Charlie » quand ils ont publié les caricatures danoises, quand ils ont dénoncés le radicalisme de toutes les religions.
J’entendais ce matin Franz-Olivier Gisbert dire qu’il allait prendre un abonnement à vie à Charlie Hebdo, je préfèrerais que lui ainsi que tous ses autres confrères de la presse écrite publient toutes les caricatures même les plus trash de Charlie Hebdo. Car il ne faut pas plier, jamais face à la terreur que des fanatiques veulent répandre. Il faut garder cet esprit de liberté et ne pas subir. On doit pouvoir critiquer toutes les idéologies, toutes les religions, on doit pouvoir rire de tout. Mais peut être pas avec tout le monde !