Depuis toujours, l’homme noue, attache, ligote, ficelle,
bref utilise des liens dans sa vie de tous les jours.
Mais certaines cultures ont transformé cet acte ordinaire en véritable œuvre d’art.
Au Japon, le Kumihimo, ou l’art du tressage en oblique en est un exemple.
Aux IIIème et IVème siècles, le Kumihimo est utilisé par la haute société. C’est ce que nous apprennent des objets retrouvés dans de riches tombeaux de cette période.
L’art du Kumihimo devient plus élaboré avec l’influence
des cultures chinoises et coréennes au VIème siècle.
Au siècle suivant, le Bouddhisme commence à se répandre au Japon encouragé par le Prince Impérial Shôtoku Taishi (574-622).
Le Kumihimo devient plus complexe et devient un moyen de signifier le rang
des nobles et des moines Bouddhistes par les couleurs et les motifs.
En 894, l’envoyé impérial chinois à la cour des Tang
est rappelé du fait de guerres civiles en Chine.
Le Japon n’est plus soumis à l’influence culturelle chinoise.
Le Kumihimo se démocratise et se répand parmi toutes les couches sociales.
Le XIIIème siècle voit l’avènement des Seigneurs de Guerre. Le Kumihimo qui allie la résistance à l’esthétisme est très utilisé par les guerriers (Bushi).
Il fallait plus de 300 mètres de Kumihimo pour relier entre elles
toutes les plaques (Kozané) d’une armure.
Lors de l’époque Sengoku (Période d’instabilité allant de 1467 à 1568, marquée par des luttes intestines entre sectes religieuses et seigneurs daimyô pour la suprématie) au cours de laquelle de célèbres guerriers japonais se sont affrontés à partir de la deuxième moitié du XVIe siècle, la pratique consistant à verser du poison dans le thé était répandue. Afin de prévenir ce genre de pratique, une technique de nouage appelée » fûin-musubi » utilisée pour le cordon du sac contenant la boîte à thé, a été mise au point, permettant de savoir immédiatement si quelqu’un y avait touché. Ce sont les maîtres de thé qui ont inventé cette technique selon laquelle un fil protégeait la vie de leur seigneur, et comme elle était entièrement transmise à l’oral, on l’appelait » nœud illusoire « . Plus de 500 techniques de nouage ont été créées.
Au XVIIème siècle, le Kumihimo se répand dans toutes les couches de la société japonaise.
En 1867, de nombreux guerriers qui ont perdu leur poste avec la chute du système féodal, se sont spécialisés dans la confection des Kumihimo, diffusant leurs techniques dans toute la région du Kantô, située autour d’Edo, ancienne résidence du Shôgun.
Lorsque le port des sabres a été interdit par un édit impérial de 1876, l’utilisation du sagéo (petite corde unie ou tressée, en coton ou en soie destinée à maintenir le saya (fourreau) sur le obi (ceinture) lorsque le sabre est porté à la ceinture.)
qui y était attaché, devint populaire en tant qu’ornement des larges obis des femmes.
A partir de ce moment et jusqu’à présent, la demande de Kumihimo concerne principalement les cordons de ceinture » obi-jimé » des kimonos de femmes.
Alors que cet art du tressage disparaissant en Chine et en Corée, le Japon a continué de transmettre son savoir.
Des cours de tressage de Kumihimo sont donnés depuis 25 ans au Musée des arts orientaux de Cologne sur l’outil ancestral le marudai.
Par la suite, des demandes émanant de Berlin et de Vienne, puis des pays de l’Europe de l’Est, les ateliers de tressage de Kumihimo se sont multipliés.
Le tressage n’est pas qu’un travail manuel et créatif. Il y a la sensation de ne faire qu’un avec l’œuvre qui nous entraine vers la méditation.
Dans les pays anglo-saxons, le Kumihimo est utilisé pour la création de bijoux.
C’est ce travail que je vous présente à travers mes créations.
Perles de rocailles perles métalliques en forme de fleurs
Fils bleu et argent motif cœur avec son papillon blanc
Fils dégradés roses et pendentif fleur violette
Fils de soie dégradés rose et vert, perles porcelaines, bois, verre…
Légères et délicates, toutes le finesse et le raffinement de petites geishas, ces jolies boucles d’oreilles sont en bois peint.
Agrémentées de strass et ornées de fleurs en métal argenté.
Entièrement faites à la main, ces boucles d’oreilles sont déclinées en 6 couleurs. Un petit air de printemps dan sle pays du Soleil Levant dans ces boucles pour oreilles percées Made in Perche
Aujourd’hui, le thé est, après l’eau, la boisson la plus consommée dans le monde : il s’emploie plus de 20 000 tasses par seconde et la production mondiale annuelle est d’environ 3 000 000 de tonnes!
Les légendes du thé
En Chine, tout commence en 2737 avant notre ère. Selon la légende, alors que l’empereur Shen Nung faisait bouillir de l’eau à l’abri d’un arbre pour se désaltérer, une légère brise agita les branches et détacha quelques feuilles. Elles se mêlèrent à l’eau et lui donnèrent une couleur et un parfum délicat. L’empereur y goûta, s’en délecta et en repris. L’arbre était un théier sauvage : le thé était né.
En Inde, une autre légende, cette fois, raconte que le prince Dharma, troisième fils du roi Kosjuwo, fut touché par la grâce et décida de quitter son pays pour aller prêcher en Chine les préceptes de Bouddha.Pour se rendre plus digne d’une telle mission, il fit vœu de ne pas dormir pendant les neuf années de son périple. Vers la fin de la troisième année pourtant, il fut pris de somnolence et allait succomber au sommeil lorsque, cueillant par hasard quelques feuilles d’un théier sauvage, il les mordit machinalement. Les vertus tonifiantes du thé firent aussitôt leur effet : Dharma se ragaillardit et puisa dans ces feuilles la force de rester éveillé pour les six dernières années de son apostolat.
Au Japon, l’histoire serait un peu différente : au bout des trois années, Bodhi-Dharma, épuisé, finit par s’endormir pendant ses dévotions. A son réveil, furieux de sa faiblesse et accablé par sa faute, il se coupa les paupières et les jeta à terre. Quelques années plus tard, repassant au même endroit, il constata qu’elles avaient donné naissance à un arbuste qu’il n’avait jamais vu auparavant. Il en goûta les feuilles et s’aperçut qu’elles avaient la propriété de tenir les yeux ouverts. Il en parla autour de lui et on prit l’habitude de cultiver le thé aux endroits où il était passé.
Quelle que soit la légende, il semble que les arbustes soient originaires de Chine, probablement de la région située aux confins de la Birmanie, du Nord-Viêt-Nam et du Yunnan, et que l’habitude de consommer cette boisson se soit d’abord développée parmi les chinois.
Les traditions du thé
Sous la dynastie chinoise des Tang (618-907), le thé évolue vers un usage plus populaire, dépassant le cadre de la pharmacopée, pour devenir un élément raffiné du quotidien.
Les maisons de thé font leur apparition et pour la première fois le thé est source d’inspiration artistique : peintres, potiers et poètes créent autour de lui un univers sophistiqué, chargé de symbolique. L’un d’entre eux, Lu Yu (723-804) rédige le premier traité sur le thé, Cha Jing ou Classique du Thé, ouvrage poétique dans lequel il décrit la nature de la plante et codifie le mode de préparation et de dégustation de la boisson. « On trouve, écrit-il, dans le service du thé le même ordre et la même harmonie que ceux qui règnent en toute chose. »Le thé existe alors sous la forme de briques compressées, que l’on fait rôtir avant de les réduire en poudre et de les mêler à l’eau bouillante. Certains ingrédients y sont ajoutés : sel, épices, beurre rance… C’est toujours ainsi que le thé est consommé au Tibet.
Sous la dynastie des Song (960-1279) naît une deuxième école, qui annonce par la poésie de ses cérémonies et l’importance accordée au respect des règles de préparation, celle du Cha No Yu. japonais. Les thés consommés sont de plus en plus raffinés et la céramique prend une place déterminante dans l’univers qui entoure le thé. Les feuilles sont pulvérisées à l’aide d’une meule pour obtenir une poudre très fine, à laquelle de l’eau frémissante est ajoutée. Le mélange est ensuite battu en mousse à l’aide d’un fouet en bambou. En marge de ce rite, réservé à la cour, se développe une consommation plus large, touchant d’autres milieux sociaux. Les premiers thés en vrac font leur apparition : ils plus sont faciles à produire en grandes quantités et peuvent ainsi satisfaire une demande populaire croissante.
Sous les Ming (1368-1644), un décret impérial stoppe la fabrication de thé compressé et le thé commence à être consommé sous sa forme actuelle : en infusion dans un récipient. Cette nouvelle façon de boire le thé a une influence sur les objets et accessoires utilisés pour sa préparation : c’est le début des services en terre et en porcelaine. La bouilloire remplace les bouteilles à thé de l’époque Tang et la théière devient l’ustensile idéal pour le faire infuser. Le thé se démocratise et va trouver un nouvel essor économique avec l’exportation.
Au Japon, le thé fait son apparition dès le VIIe siècle. A plusieurs reprises, des moines bouddhistes ramènent de Chine des graines de théier et tentent d’en établir la culture dans le pays. Il faut attendre le XVe siècle pour que le thé se diffuse dans l’archipel. Sen No Rikyû (1522-1591) est le premier grand maître de thé : avec lui, le thé devient religion, art et philosophie. Ceux-ci s’expriment à travers une cérémonie complexe et extrêmement codifiée dont l’idéal est de révéler la grandeur que comportent les plus petits actes de la vie quotidienne. « Le thé n’est rien d’autre que ceci, écrit-il, faire chauffer l’eau, préparer le thé et le boire convenablement. »
L’ Europe découvre le thé
Dès le Xe siècle, le thé constitue pour la Chine un produit d’exportation de première importance : d’abord vers les pays asiatiques puis, à partir du XVIIe siècle, vers l’Europe.
En 1606, les premières caisses de thé arrivent à Amsterdam, en Hollande : c’est la première cargaison de thé connue et enregistrée dans un port occidental. La Compagnie des Indes Orientales, compagnie hollandaise, entretient à cette époque des relations régulières avec l’Extrême-Orient et conservera, malgré la fondation en 1615 de l’East India Company, son concurrent britannique, le monopole sur le négoce du thé jusqu’à la fin des années 1660. En 1657, Thomas Garraway, tenancier d’un « coffee-house » à Londres, introduit le thé dans sa boutique et fait paraître dans le journal de l’époque cette publicité : « Cette excellente boisson, approuvée par tous les médecins chinois, que les Chinois appellent « Tcha » d’autres nations « Tay » alias « Tee » est en vente à la Sultaness Mead près du Royal Exchange à Londres. »
Si sa propagation rencontre au début une forte opposition – on disait que son usage faisait perdre aux hommes leur stature et leur amabilité, aux femmes leur beauté – le thé devient cependant très vite l’objet d’un commerce important. Réservé d’abord aux princes, il est ensuite très apprécié de tous les beaux-esprits qui fréquentent les « coffee-houses » bientôt baptisés « maisons de thé ».
Cromwell, peu avant de mourir, impose sur le thé une taxe substantielle, et le produit fait rapidement l’objet d’une contrebande active. Au XVIIIe siècle, son prix redevient plus abordable et le thé est sacré boisson nationale.
En France l’introduction du thé soulève de nombreuses controverses, dès 1650, dans les milieux médicaux. Il acquiert pourtant un degré de popularité très haut. Dans une de ses lettres, Madame de Sévigné mentionne que Madame de la Sablière est la première à mettre du thé dans son lait. Racine est un fidèle adepte du thé, de même que le Cardinal Mazarin qui en prend pour soigner sa goutte.
Le thé à la conquête du monde, objet de révolution!
Les émigrants anglais et hollandais emportent avec eux le thé vers le nouveau monde, où il va jouer un rôle déterminant dans l’histoire des États-Unis.
Ce produit est soumis à de lourdes taxes et, en 1773, les colons de Boston décident d’en boycotter les importations. Le 16 décembre, ils jettent à la mer la cargaison d’un bateau ancré dans le port : c’est la « Boston tea party » qui entraîne des représailles de la part des autorités anglaises contre les habitants du Massachusetts, déclenchant ainsi les mécanismes qui mèneront à la Guerre d’Indépendance.
Le thé est aussi à l’origine de luttes beaucoup plus pacifiques : celles des «Tea clippers», voiliers légers utilisés pour le transport du thé. Au XIXe siècle, l’accroissement énorme de la consommation avive la concurrence entre les armateurs : de véritables courses de vitesses ont lieu sur les grandes routes maritimes de l’Orient.Les Chinois, alors seuls producteurs, imposent leurs règles : prix prohibitifs, accès limité au port de Canton, refus d’échanger le thé contre les textiles anglais. Pour contrer cette pression commerciale, les Anglais décident d’introduire de façon illicite l’opium en Chine, afin de créer une dépendance – et donc une monnaie d’échange – chez leur partenaire commercial. C’est le début de la Guerre de l’opium qui s’achèvera par l’annexion de Hong Kong par les Anglais en 1842.
Au XIXe siècle, la Chine ne suffit plus à satisfaire une consommation occidentale toujours croissante et les Anglais commencent vers 1830 à développer la culture du thé dans d’autres pays. Des plantations sont créées en Inde en 1834 et le thé est introduit à Ceylan en 1857. Les plantations cingalaises n’ont au départ qu’une valeur expérimentale, mais, en 1869, après la destruction totale des plantations de café ravagées par un parasite, le thé devient la principale richesse de l’île.
Le thé est également implanté dans d’autres pays d’Asie qui deviennent d’importants producteurs, dans des pays d’Afrique Noire anglophone ; et, plus récemment, sur l’île de la Réunion et en Argentine.
Dans certaines plantations de thé on utilise une longue baguette en bambou pour s’assurer d’une récolte de qualité. Sur cette photo prise dans les Nilgiri (Inde) on comprend à quoi elle sert : la cueilleuse de thé l’a posée devant elle et ne va prélever que les pousses qui dépassent. Cela évite de toucher aux feuilles de thé de la saison précédente, plus rigides, qui ne donneraient rien de bon.
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